Candidat de cette onzième saison de Top Chef, Mallory Gabsi officie toujours auprès du chef Yves Mattagne dans un restaurant doublement étoilé de Bruxelles. Malgré son jeune âge, ce candidat emblématique se voit-il ouvrir son propre restaurant ? Il se confie.

Il est l’un des visages emblématiques de cette onzième saison de Top Chef. Outre son handicap qui a pu intriguer, c’est bel et bien grâce à ses compétences culinaires que Mallory Gabsi excelle. Depuis le 19 février dernier, les téléspectateurs le voient évoluer au sein de la brigade d’Hélène Darroze aux côtés de David Gallienne, dont M6 diffusera les suites de son aventure ce mercredi 22 avril. Depuis la fin du tournage, ce jeune prodige de 23 ans a repris ses habitudes au sein du restaurant Sea Grill à Bruxelles dont il est chef de partie tournant. Habitudes quelque peu perturbées à cause du confinement. Néanmoins, il y travaille à mi-temps, auprès du chef doublement étoilé Yves Mattagne. Il assure ainsi le service traiteur, nous apprend Libération dont il fait le réputé portrait. « Au moins, j’ai du travail », s’enthousiasme le principal intéressé qui sait à quel point la situation est compliquée pour ce secteur. Confiné à Bruxelles avec son « frère aîné et (sa) maman », Mallory Gabsi s’octroie également « quelques extras pour la chaîne RTL-TVI », rapportent nos confrères.

Un projet qui ne presse pas

Mais en cette période propice à l’introspection, Mallory Gabsi peut surtout en profiter pour penser à son avenir, en particulier dans le monde de la gastronomie. Le jeune homme a des envies d’indépendance, de voler de ses propres ailes, en ouvrant son propre restaurant. Mais pas question pour autant de brûler les étapes. Si ce projet germe en lui, il ne compte pas le concrétiser de si tôt. « Pas avant quatre ou cinq ans, le temps de parfaire le métier », précisent nos confrères. Toutefois, il a d’ores et déjà une idée précise de ce qu’il souhaite pour son future établissement. « Je ne veux pas forcément quelque chose de gros, mais quelque chose de bien », précise-t-il, avant de détailler : « J’aimerais des cuisines derrière une vitre. On verrait toute l’équipe, même ceux qui font la plonge. Ça montrerait qu’on a besoin de tout le monde. Ce serait un chouette resto ». Son objectif ? Que « les clients sortent avec le sourire », comme il se l’imagine déjà. Pour cela, il faudra donc encore s’armer de patience.

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